Salut les geeks (et autres)!
Voici un compte-rendu à propos d'un petit boîtier dont j'aurais du mal à m'en passer doré de l'avant...

Ces photos datent de l'époque où que je disais "bêêêrk" à propos des accessoires élec-trop-niques, quoique je m'étais déjà amusé avec un Palm et des cercles de cohortes données.
Mon tout premier Palm n'était pas mal et n'éblouissait en rien la vision nocturne.
Puis vint le "progrès": le Zire à écran couleur lumineux...tout sauf ce qui est compatible avec un usage astro!
S'en suivent les Smartphones et des logiciels toujours plus performants, mais toujours avec ce problème d'écran trop lumineux. Ce n'est que récemment que j'ai (enfin) un smart qui ne me bousille pas la vision nocturne, notamment grâce à l'application "screendim".
Et quel bonheur d'utiliser Mobile Observatory, LunarMapHD et Skysafari Pro!
Ce dernier permet également de contrôler sa monture et cela a pas mal bougé concernant la connectivité.
Etant sous Android, je devais (en principe selon le site Southern Stars) me tourner vers une solution bluetooth, pas évidente à mettre en oeuvre.
La boîte magique Par chance, juste avant de passer commande des
éléments BT, je suis tombé sur Astrodevices, où pour pas trop cher il y a la soluce wifi clé en main:
http://ift.tt/1A28rioQuelques mails avec Serge, concernant un arrangement de payement (pas toujours fastoche depuis le Maroc), à propos des câbles nécessaires etc...et le colis m'attendait "just-in-time" pendant un court retour au plat pays.
Emballage soigné, mode d'emploi, le boîtier et câbles (pour EQ6, GM2000 et RCX400)...cela inspire confiance.
Le fait que les câbles soient marqués (quoi mettre dans quoi) est vraiment un excellent point à souligner! Pas de risque de griller des composants en faisant des branchements sans rien savoir (cross-over et des choses mystérieuses du genre).
Merci encore à Serge pour m'avoir fait cadeau de câbles supplémentaires et d'avoir envoyé le colis d'Australie avant même d'avoir reçu le virement!
Premiers essais On fait l'alignement classique.
Le Nexus S se branche sur le port série et il suffit de l'alimenter (j'ai une sortie 12V sur le RCX400) et mettre sur "on".
Là il sait tout de la monture et transmet les données par wifi.
Skysafari propose plusieurs montures, protocoles et façons de communiquer.
Dans "Settings" > "Telescope" > Setup", je sélectionne "LX200classic", le type de monture (EQ ou Az), la connexion via wifi (auto-detect coché, port number 4060) et cela devrait rouler!
Sur Skysafari, je centre ma deuxième étoile d'alignement, ou simplement l'astre visé par le télescope, et appuie sur la touche "connect"...
Suspense...rien!!!!
Merd merd merd meeeeeeerde!!!
Que ce pastille?
Trois fois rien: j'avais oublié d'activer le wifi sur le smart.
Allez, je mets sur "wifi on" et le Nexus apparaît parmi les signaux disponibles.
Je me connecte et retourne vers Skysafari...Yes, ça marche!
Directement, le logiciel me demande d'aligner sur la cible.
Un click et c'est fait: le smartphone et la monture sont maintenant sur la même longueur d'onde, ils se comprennent, ils sont en empathie, tels des jumeaux qui n'ont pas besoin de se regarder pour échanger leurs sentiments, tels le yin et le yang qui s'harmonisent...enfin bref, le smart remplace la raquette.
Et c'est magique!
En pratique Amusez-vous à pointer T Lyrae à la raquette.
C'est une carbonée, variable, donc noyée dans la banque de données de variables qui commence (une fois la bonne constellation sélectionnée) par A, puis AA, AB AC AD...AZ, puis B, BB, BC...BZ, ensuite C, CC, CD, CE...CZ...on parcourt toutes les lettres jusqu'à T. Enfin! (il serait couillon de continuer après T, mais du fait qu'on risque de perdre l'attention en scrollant si longuement, ce n'est pas de l'ordre de l'impossible).
Le petit malin qui pense faire court en remontant à partir de Z se fout le doigt dans le bouton UP: il y a d'abord une chiée de chiffres.
Avec Skysafari et le Nexus S, sélectionnez votre étoile en appuyant dessus (faut éventuellement zoomer sur la carte). Puis, sous "info" (il y a plein de bonnes choses à savoir là: distance, magnitude, caractéristiques, description...) il y a le petit bouton "goto".
Hop; et la monture y va.

S'il faut mieux centrer la cible, on peut utiliser les commandes de la raquette ou celles du logiciel. Aucun souci de passer de l'un à l'autre (contrairement au système Evolution de Celestron). Un appui sur "align" et nos dispositifs sont appareillés.
De même qu'on peut sélectionner une cible à la raquette, cette fois c'est le programme qui suit les mouvements de la monture.
Ce truc marche excessivement bien! Même que ça devient amusant, épatant, au point de s'émerveiller de cette technologie.
Outre le fait de pouvoir indiquer directement sur la carte où on veut aller, on peut aussi utiliser les avantages du programme astro: listes d'objets, listes perso, pointages d’astéroïdes, comètes, satellites artificiels.
Pour ma part, je suis entièrement "accro" à cette façon amusante et efficace d'explorer le ciel.
Par pleine lune par exemple, je me prépare une liste de doubles ou de carbonées. Et la nuit venue, sans carte papier ni pommade anti-contusion pour les cervicales, je me fais mon festival!
Patte.