mardi 27 janvier 2015

Une belle observation lunaire

Date d'observation : Le 26 Janvier 2015

Heure d'observation : Non précisée

Lieu d'observation : Haubourdin

Type de ciel : Ciel urbain (pourri mais bien adapté pour les objets très lumineux)

Télescope utilisé : ORION XT8 (200/1200)

Oculaire(s) utilisé(s) :

- PENTAX XF 8.5 mm (60° / 141 X / 0,43° / 26')

- TELEVUE NAGLER 5 mm (82° / 240 X / 0,34° / 21')


Emploi de filtre(s) utilisé(s) :

- MOON & SKYGLOW : Non

- BAADER UHC-S : Non

- OIII ASTRONOMIK : Non


Conditions : Ciel variable alternant trouées et passages nuageux, avec des températures plutôt froides

Objet(s) observé(s) :

- Lune : Oui (Rima Ariadaeus, Sacrobosco, Menelaus, Bessel, Tacquet, Sarabhai et Luther)

- Planète(s) : Non

- Ciel profond : Non



Préface !



Bonsoir,

Malgré un ciel plutôt capricieux, je me suis quand même décidé de me faire une nouvelle petite soirée lunaire.

Mais au lieu d'utiliser ma carte traditionnelle, j'ai pris mon PC portable avec moi pour y installer le logiciel Atlas virtuel de la Lune.

Effectivement, c'était la combinaison gagnante pour observer et identifier le nom des formations présentes sur le sol lunaire.

En attendant, j'ai sorti le télescope dehors afin de se mettre tranquillement en température.



Les préparatifs !



Une fois le PC portable allumé, j'ai installé le logiciel en question qui m'aura permis d'identifier, puis de connaître le nom de certains cratères, craterlets, etc...

Pour éviter ainsi l'humidité, je l'ai laissé sur une petite table à l'abri, puis, j'ai profité de cette occasion pour sortir une chaise afin d'améliorer grandement mon confort d'observation.

Et hop, une fois le PENTAX XF 8.5 mm inséré dans le porte-oculaire, la soirée a alors pu commencer...



Du facile à du difficile !



Pour commencer mon exploration sur la Lune, j'ai commencé par observer des formations relativement faciles que j'avais eu l'occasion de les admirer dans le passé.

La première d'entre elle n'était d'autre que Rima Ariadaeus, une rainure rectiligne longue de 220 km et large de 7 km.

Elle est située au Sud-est du cratère Jules César (ou Julius Caesar, en latin) et à l'Est de la Mer de la Tranquillité.

Déjà bien visible à 141 X, elle sautait encore plus aux yeux à 240 X.

Rien de tel que ce magnifique spectacle pour me mettre l'eau à la bouche.



Ensuite, j'ai eu le plaisir de découvrir un superbe cratère portant le nom de Sacrobosco.

C'était la première fois que je l'observais.

Il avait une forme irrégulière de 98 km et sa profondeur atteignait les 3500 m.

Ce cratère se situait sur le plateau continental à l'Ouest de la chaîne Rupes Altai.

En son centre, se trouvaient Sacrobosco A et Sacrobosco B, puis au nord, il y avait Sacrobosco C.

Superbe formation, que voilà !

D'ailleurs, le TELEVUE NAGLER 5 mm lui avait rendu un très bel hommage.



Au bord de la Mer de la Sérénité, j'ai également eu le plaisir d'y découvrir Menelaus, un cratère de 27 km avec une profondeur de 3000 m.

Puis, au beau milieu de ce bassin, se situait Bessel, une autre cratère, mais quand même plus petit que celui cité ci-dessus.

Et le tout, toujours à 240 X.

Eh oui, le TELEVUE NAGLER 5 mm n'avait plus quitté le porte-oculaire.

C'était vraiment grandiose.



Toujours dans la Mer de la Sérénité, cette fois-ci, j'ai pu admirer des formations plus difficiles à observer (j'entendais par là, qu'elles étaient relativement faibles qu'on pouvait passer dessus dans les voir) :

- Tacquet (craterlet) : Une formation circulaire isolée en forme de bol, situé à l'extrémité de Rimae Menelaus, avec des dimensions de l'ordre de 7 km de diamètre, puis avec une profondeur de 1300 m.

- Sarabhai (craterlet) : Une formation circulaire isolée en forme de bol, située sur Dorsum Azara, avec des dimensions de l'ordre de 8 km, puis avec une profondeur de 1660 m.

- Luther (craterlet) : Une formation circulaire en forme de bol, avec des dimensions de l'ordre de 10 km, puis avec une profondeur de 1900 m.

Pour ces 3 dernières formations, j'ai du vraiment insister sur la vision pour pouvoir les déceler.

Bien entendu, pour pouvoir les observer, un ciel sans nuages, une turbulence relativement faible et un grossissement de l'ordre de 200 X étaient préférables, car dans les minutes qui ont suivi, le ciel se voilait de plus en plus.



Bilan de la soirée !



Grâce au logiciel Atlas virtuel de la Lune, j'ai pu découvrir de nouvelles formations à l'oculaire, dont certaines d'entre elles, étaient relativement difficiles à déceler (d'où le fait d'insister sur la vision).

D'autre part, je me suis bien éclaté en redécouvrant des formations que je connaissais déjà depuis un bon moment.

Le tout, assis confortablement sur ma chaise avec l'œil rivé à l'oculaire.

Merci de m'avoir lu et à bientôt !





Une belle observation lunaire

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