mercredi 25 février 2015

Quand faut y aller, faut y aller !

Bonjour à tous !



Eh oui, quand le ciel est dégagé, il faut y aller, c'est trop rare dans ma région pour en laisser passer, et là c'était déjà limite avec la Lune à plus de 50%. :rolleyes:



Et me revoilà parti au même endroit que la semaine dernière, à 1 650 mètres d'altitude.

Ce coup-ci, pas de dameuses, mais la Lune donc, et surtout le froid, il y a -5° quand j'arrive à 21h30.



Le ciel n'est pas encore trop blanc, un peu de vent pour rafraîchir un peu plus :be:, mais il faiblira dans la nuit.



Premier coup d'œil sur Jupiter , l'image diffuse trop, le miroir n'est pas en température.



D'un côté Callisto fait cavalier seul, de l'autre Io faiblard et proche de la planète en compagnie de Europe et enfin de Ganymède tout à l'extérieur.



En attendant de revenir plus tard sur Juju, je me fais à nouveau la Nébuleuse de l'Esquimau , soit NGC 2392, dans les Gémeaux.

Je pousse le grossissement à 250x, puis je barlowte carrément à 500x, l'étoile centrale apparaît nettement, la teinte bleutée de cette NP évoque en effet une boule de neige.



En remontant à l'intérieur de la constellation, je traque une autre nébuleuse planétaire, NGC 2371 , que j'avais zappée la semaine dernière.

Au 10mm, soit à 150x, elle apparaît comme une petite nébulosité, en forme de bonbon, pas facile à cerner.

Je tente 300x, mais ça assombrit un peu trop, j'essaie aussi avec le filtre UHC Astronomik, du coup je la perds, pas évident, le suivi serait vraiment utile, voilà qui me conforte dans ma prochaine acquisition, à savoir table EQ ou Goto intégré.

Tant qu'on ne grossit pas beaucoup, au manuel, ça va, mais ensuite c'est un peu galère, on ne peut décemment pas traquer les détails passé 1xD, 1,5xD.

Je m'étais fixé un an ou deux pour savoir me débrouiller dans le ciel sans assistance technique, acquérir un minimum d'expérience, à présent je ressens le besoin d'avoir le suivi afin de me concentrer sur les objets, changer d'oculaire, ajouter un filtre, sans perdre du temps à perdre l'objet et avoir à corriger la rotation, pour saisir le détail entre deux turbulences, etc...



Je décide de revenir sur les Chiens de Chasse, dans l'idée de me faire quelques galaxies, mais la Lune m'en empêchera.

Je me contente donc de la Galaxie du Cocon , les NGC 4485 et 4490 en interaction, cette dernière est peu visible, j'ai vu beaucoup mieux en d'autres occasions.



M94 s'étale sans conviction non plus, il n'y a rien à faire, la Lune fait son œuvre.



Je remonte vers la Grande Ourse pour passer sur M106 , mais toujours dans les Chiens de Chasse, plus lumineuse avec une magnitude de 8,4, et un cœur brillant.



Continuant ma route, cette fois dans la Grande Ourse, juste sous l'étoile Phad, je suis sur M109 , très faible pour une Messier avec une magnitude de 10, très difficile de voir une structure, il faudrait un meilleur ciel. Elle est surnommée la Galaxie de l'Aspirateur, voilà qui n'est guère poétique.

Bon, il existe aussi la Galaxie du Sèche-Cheveux, M100, ce n'est pas mieux ! :D



Je tente les galaxies situées entre Phad et Megrez, je n'arrive à repérer que ce que je crois être NGC 3998 , de magnitude 10,6. Un petit disque avec un cœur brillant.



Je décide d'observer plus longtemps que la semaine dernière la nébuleuse planétaire M97, l'Œil du Hibou .

Je reste avec le 14mm, et tente le filtre UHC Astronomik, je trouve qu'il agit bien sur cette NP, je crois deviner une structure filamenteuse, tandis qu'à l'OIII Lumicon je ne vois rien de plus.



Je descends sur la Galaxie du Moulinet , M101. On devine une structure large, étendue, mais faible, la magnitude est de 7,7 mais c'est une valeur surfacique, un ciel un poil meilleur m'en montrera davantage une autre fois.



Je continue dans les classiques avec la Galaxie du Tourbillon , M51, sans surprise ça ne claque pas mais je suis bien content de la revoir !



Je quitte la Grande Ourse pour résoudre l'étoile double Mizar , facile avec un écart de 14,6", et des magnitudes de 2,2 et de 3,9.

L'étoile principale est blanche en tirant sur le bleu, la plus faible également.



Il fait à présent -7°, j'ai dû retourner me réchauffer dans la voiture au moins dix fois dans la soirée... :rolleyes:



Pour terminer,, je me fais l'Œil de Chat , NGC 6543, dans le Dragon.

Pas difficile à repérer, de magnitude 9, cette NP reste toujours à découvrir.

Je monte à 450x, et au moment où je m'apprête à tester avec les filtres, une dameuse de m… inonde l'immense parking de ses phares. :mad:

Je patiente un peu, mais le chauffeur doit chauffer le moteur, ça tarde, et puis je suis fatigué, c'était ma dernière observation de toute façon.

Pas grave, j'insulte copieusement le gars qui bien entendu à 500 mètres ne m'entend pas, juste pour me soulager. :be:



Je me fais à nouveau Jupiter qui claque bien au 6mm, les nuances brunes et jaunes sont superbes, Io a disparu derrière la planète.



Bon, finalement, rien de fabuleux, que des classiques, mais une sortie que je n'espérais pas, vu l'incertitude de la météo locale, par conséquent une soirée de gagnée ! :banana:



Yapuka attendre à présent que la Lune grossisse encore et maigrisse pour sortir à nouveau !



Merci de m'avoir lu, et à la prochaine ! :)





Quand faut y aller, faut y aller !

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