Salut à tous,
Hier au soir petite sortie improvisée en solitaire, j’ai embarqué la lunette ED 80 dans la voiture après 21 heure. N’étant pas complètement sûr de la météo, pas envie de trimballer le T250.
A l’arrivée, agréable surprise avec un beau ciel (un orage dans le lointain tout de même), et pas d’humidité.
C’est le moment de se régaler des grands champs que peut me procurer cet instrument, muni d’un oculaire ERFLE de 42 mm par exemple (champ de 4,2 degrés sur le ciel).
Comme d’habitude, avant de tenter de nouveaux paysages, je ne peux résister à m’offrir les grands classiques sublimes avec une telle configuration : le double amas de Persée, M31 et ses compagnons, et même les Pléiades qui arrivent.
Je me suis ensuite amusé dans la constellation du Cygne avec mon jeu de filtres. Ceux-ci étant de 1,25 pouces, il faut me résoudre à sacrifier un peu de champ pour les chausser sur mon oculaire Panoptic 24 mm.
Les nébuleuses du Pélican et de l’Amérique du Nord, avec le filtre UHC, superbe ensemble ! Le noir d’encre du golfe du Mexique est ce qui ressort le mieux. Le filtre Hbeta fait ressortir des zones précises comme la côte ouest du Mexique et l’arrière du cou du Pélican.
Changement de filtre, l’OIII est chaussé pour déceler les dentelles du Cygne. La petite est difficile, à peine décelable en vision décalée. La grande, par contre, est détectée sans aucun problème, et on y distingue même bien cette structure un peu écumeuse et filandreuse qui m’a toujours fait penser à la crête d’une vague. C’est bien sûr moins détaillé qu’au T250, mais on a le plaisir de voir l’objet dans son entier.
Petite excursion vers M33, la galaxie du Triangle, qui me semble adaptée au grand champ vu sa taille. Elle est assez facilement détectée, comme une ellipse s’inscrivant dans un triangle isocèle de trois étoiles. La luminosité plus importante du noyau est perçue sans trop d’effort, ainsi que quelques différences de luminosité dans le disque. La partie nord du disque notamment semble globalement moins lumineuse. Le disque apparaît quelque peu molletonné et on a de vagues indices de structure en vision décalée. Là encore, rien de comparable à la vision des bras dans le T250, mais le plaisir de voir l’objet dans son ensemble.
Une expérience amusante : j’ai quitté la lunette pour regarder le ciel à l’œil « nu » mais filtré : tout simplement en regardant à travers l’UHC ou le Hbeta. Avec l’un ou l’autre des deux filtres, on fait apparaître un certain nombres de zones dans le Cygne, notamment celle de l’Amérique du Nord et du Pélican. C’est encore plus flagrant avec le Hbeta qui éteint beaucoup plus les autres sources lumineuses.
A noter également que j’ai recherché la nébuleuse planétaire « Blue Snowball », NGC 7662, sans succès. Par contre, je suis tombé sur une étoile bien rouge dans la zone. Je ne sais pas s’il y a une carbonée dans le coin, rien sur le PSA en tout cas. Je retenterais cette NP au T250, il lui faut peut-être plus de lumière et de grossissement…
Bons cieux !
Hier au soir petite sortie improvisée en solitaire, j’ai embarqué la lunette ED 80 dans la voiture après 21 heure. N’étant pas complètement sûr de la météo, pas envie de trimballer le T250.
A l’arrivée, agréable surprise avec un beau ciel (un orage dans le lointain tout de même), et pas d’humidité.
C’est le moment de se régaler des grands champs que peut me procurer cet instrument, muni d’un oculaire ERFLE de 42 mm par exemple (champ de 4,2 degrés sur le ciel).
Comme d’habitude, avant de tenter de nouveaux paysages, je ne peux résister à m’offrir les grands classiques sublimes avec une telle configuration : le double amas de Persée, M31 et ses compagnons, et même les Pléiades qui arrivent.
Je me suis ensuite amusé dans la constellation du Cygne avec mon jeu de filtres. Ceux-ci étant de 1,25 pouces, il faut me résoudre à sacrifier un peu de champ pour les chausser sur mon oculaire Panoptic 24 mm.
Les nébuleuses du Pélican et de l’Amérique du Nord, avec le filtre UHC, superbe ensemble ! Le noir d’encre du golfe du Mexique est ce qui ressort le mieux. Le filtre Hbeta fait ressortir des zones précises comme la côte ouest du Mexique et l’arrière du cou du Pélican.
Changement de filtre, l’OIII est chaussé pour déceler les dentelles du Cygne. La petite est difficile, à peine décelable en vision décalée. La grande, par contre, est détectée sans aucun problème, et on y distingue même bien cette structure un peu écumeuse et filandreuse qui m’a toujours fait penser à la crête d’une vague. C’est bien sûr moins détaillé qu’au T250, mais on a le plaisir de voir l’objet dans son entier.
Petite excursion vers M33, la galaxie du Triangle, qui me semble adaptée au grand champ vu sa taille. Elle est assez facilement détectée, comme une ellipse s’inscrivant dans un triangle isocèle de trois étoiles. La luminosité plus importante du noyau est perçue sans trop d’effort, ainsi que quelques différences de luminosité dans le disque. La partie nord du disque notamment semble globalement moins lumineuse. Le disque apparaît quelque peu molletonné et on a de vagues indices de structure en vision décalée. Là encore, rien de comparable à la vision des bras dans le T250, mais le plaisir de voir l’objet dans son ensemble.
Une expérience amusante : j’ai quitté la lunette pour regarder le ciel à l’œil « nu » mais filtré : tout simplement en regardant à travers l’UHC ou le Hbeta. Avec l’un ou l’autre des deux filtres, on fait apparaître un certain nombres de zones dans le Cygne, notamment celle de l’Amérique du Nord et du Pélican. C’est encore plus flagrant avec le Hbeta qui éteint beaucoup plus les autres sources lumineuses.
A noter également que j’ai recherché la nébuleuse planétaire « Blue Snowball », NGC 7662, sans succès. Par contre, je suis tombé sur une étoile bien rouge dans la zone. Je ne sais pas s’il y a une carbonée dans le coin, rien sur le PSA en tout cas. Je retenterais cette NP au T250, il lui faut peut-être plus de lumière et de grossissement…
Bons cieux !
Grand et très grand champ
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