vendredi 30 mai 2014

Les LED quelques arguments

Synthèse d’information sur l’usage des LED

pour l’éclairage urbain, son impact environnemental

et ses effets sur l’homme, la faune et la flore

Des avantages incontestables


Les Diodes électroluminescentes (DEL ou LED en anglais) ont pour principale caractéristique d’être particulièrement économes en énergie et d’avoir un rendement lumineux particulièrement performant. Il y a 15 ans, leur usage était réservé à l’électronique, car l’industrie ne parvenait pas à augmenter la puissance absorbable par les LED .


L’industrie a finalement franchi ces difficultés et a pu produire des LED puissants et bon marché en quantité. Il restait un dernier obstacle à franchir, celui de la couleur. Les LED étaient par nature plutôt monochromatiques. Grâce à des astuces d’assemblage, les LED ont fini par émettre une lumière pseudo-blanche ce qui a permis le succès qu’on leur connait aujourd’hui.


On nombre des avantages, on peu citer, outre les économies d’énergie, leur compacité – permettant des montages audacieux, leurs solidités nettement supérieures aux délicates ampoules, leur flexibilité totale quant au cycle d’allumage / extinction, l’utilisation de variateur de, et pour finir une grande diversité dans le choix de la couleur


Des inconvénients méconnus


Des doutes sérieux sur la santé humaine


Comme cité plus haute, les LED émettent une lumière pseudo-blanche, recherchée par les urbanistes pour restituer une couleur plus naturelle.


On peut se poser la question de l’intérêt réel d’avoir à tout prix une lumière d’apparence naturelle. Indépendamment de cela, les LED blanche son en fait des LED bleues auquel on adjoint une couche phosphorescente qui envoie une réponse jaune par excitation de leurs atomes par les rayons bleus et UV émis par les LED. Ce n’est pas du blanc que nous percevons, mais un mélange distinct de bleu et de jaune


La partie jaune de spectre des LED n’est pas perturbante pour l’être humain. En revanche la bleue a des effets néfastes soutenus


De par son impact sur la rétine, cela perturbe les cycles circadiens et endocriniens. Par un processus complexe, le bleu empêche la mise en fonction du cycle nocturne de l’homme (mais aussi de la faune) et bloque la sécrétion de la mélatonine, hormone responsable du repos


Les personnels exposés régulièrement à cette lumière vont … en perdre le sommeil. Ils dormiront, mais ne serons pas reposé a l’heure réveil qui outre la fatigue induite aura des effets de non-régénération de cellule et le développement imparfaitement maitrisé des cellules tumorales et une baisse de la fertilité, masculine notamment


La faune subit de la même façon ces dérèglements.


Quand a la flore, les études menées au Canada son assez alarmante : les plantes exposées au LED ses sous développés d’un facteur 4 en masse végétale par rapport aux mêmes plantes exposées dans des conditions jour-nuit normale


Sur le Ciel


La composante bleue des LED « blanche » est particulièrement diffusante dans l’atmosphère et provoque des halots 10x supérieur à ceux d’un éclairage sodium à puissance lumineuse égale.


Elles ont aussi plus éblouissante, toujours a puissance lumineuse égale : cela a tendance à fermer d’avantage la rétine et donc limiter les entrées de lumière : cela éclaire donc autant, mais au final on voit moins bien


On rappel que le Ciel nocturne et patrimoine commun de l’humanité et que nous couper d’avantage du ciel et ses merveilles, nous coupe toujours plus d’une nature qui nous a vus naitre et de nous y désensibiliser


Une durée de vie non confirmée


Les LEDs chauffent et pire elles supportent très mal la chaleur. En un an c’est 10% des composantes LED d’un candélabre qu’il faut changer. Et la plupart de ces derniers ne sont pas démontables. On assiste donc impuissant a une disparition progressive des LEDs des luminaires jusqu’à ce que de guerre lasse on se décide de changer le support tout entier, ce qui est bien plus onéreux que de changer une simple ampoule


Des solutions


On peut continuer à utiliser des LED dans l’espace urbain, et il existe des solutions simples et sans surcout


A. utilisation de LED dorée ou ambrée, avec une température de 2700K ou moins : elles n’émettent pas dans le bleu et donc réduisent fortement les méfaits des LEDs blanches citées plus haut


B. Utilisation d’horodateur : en utilisant les LEDs à pleines puissances pour les heures de pointe, à puissance réduite pendant les phases tardives (22h jusqu’à minuit) et leur extinction totale ensuit jusqu’à 5h30, on réduit toujours plus la facture économique et énergétique, leur dégradation par échauffement et on permet de ne pas dégrader l’environnement nocturne par une pollution lumineuse inutile


On peu également adjoindre a des lignes de lampadaire, des détecteurs de présence permettant une remonté sécuritaire instantanée


Frédéric TAPISSIER 2014-05-30


ftapissier@gmail.com


Association AVEX – section environnement nocturne





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